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Après les JMJ, des jeunes témoignent
Eglise universelle

Après les JMJ, des jeunes témoignent

Les 280 jeunes du diocèse qui ont participé aux Journées mondiales de la jeunesse (JMJ) cet été au Portugal, accompagnés par notre évêque, ne sont pas prêts d’oublier l’accueil qui leur a été réservé partout où ils sont allés, ni les rencontres avec des jeunes du monde entier. Cette expérience d’une Eglise universelle, joyeuse, vivante et priante, restera pour toujours gravée dans leur mémoire. Quelques uns d’entre eux ont bien voulu nous livrer leur témoignage.

J’ai découvert l’importance du dialogue – Kenzo, 21 ans, étudiant à Saclay

Après le séjour passé à Paris avec les Polonais que nous avons accueillis dans notre groupe, nous avons fait escale à Lourdes. N’ayant jamais visité cette ville auparavant, j’ai appris l’existence des piscines. Bien que j’aie reçu le baptême étant bébé, ce n’est que récemment que je m’ai mis sincèrement ma foi en Jésus Christ et ai accueilli la parole de Dieu. J’ai donc saisi l’occasion pour me laisser plonger dans l’eau, afin de marquer ma conversion à la vie nouvelle, tel un nouveau baptême. « Livrez-vous vous-mêmes à Dieu, comme des vivants revenus de la mort » – Romains 6, 13.

Ces JMJ ont été l’occasion pour moi de découvrir le patrimoine religieux de la France et du Portugal. La beauté des églises m’a émerveillé et cela dès les premiers jours avec les vitraux de la Sainte-Chapelle, sur l’île de la Cité, à Paris.

Au Portugal, j’ai été marqué par l’accueil des familles qui nous ont hébergés et plus largement par la solidarité entre chrétiens. J’ai beau ne pas connaître tous les gens que j’ai croisés, j’ai pu discuter dans la joie avec des gens de nations lointaines malgré nos différences culturelles : c’est l’œuvre de l’Esprit-Saint qui nous a uni : « Supportez-vous les uns les autres avec amour. Efforcez-vous de maintenir l’unité que donne l’Esprit Saint par la paix qui vous lie les uns aux autres.» – Ephésiens 4:2-3

Les JMJ ont renforcé mon désir d’évangéliser. Cela commence au sein de l’Eglise catholique, car j’ai remarqué que beaucoup de jeunes se limitent aux sacrements, sans vraiment comprendre la profondeur du message de l’Evangile. Ces JMJ ont mis en évidence l’importance du dialogue : à travers des échanges, j’ai pu approfondir ma réflexion. Depuis que je suis rentré de Lisbonne, je n’hésite plus à partager ma foi et à dialoguer avec des personnes d’autres confessions dans ma quête sincère de la vérité.

J’ai été touché par l’accueil des Portugais – Laetitia, 52 ans, chimiste, Epinay-sous-Sénart

Ce n’ est pas la première fois que je participe aux JMJ. Mes premières étaient en 1993 à Denver, au Colorado. Cette fois ci j’y allais en tant qu’ accompagnatrice du groupe de jeunes de ma paroisse. J’ai été touché par l’enthousiasme et la maturité dans la foi de tous ces jeunes que j’ai pu croiser au cours du séjour et des catéchèses. Ce sont des jeunes d’à peine 20 ans qui sont déjà engagés dans des actions de solidarité, dans leurs paroisses ou dans des groupes de louanges. Moi, à leur âge, je faisais seulement partie d’un groupe d’aumônerie, on participait à des pèlerinages, mais je ne me souviens pas qu’on se posait autant de questions sur Dieu et comment être témoin du Christ dans son quotidien. Il faut dire que les réseaux sociaux ont ouvert sur le monde à pas mal de perspectives. Les témoignages de foi y abondent.

J’ai été agréablement surprise de voir pendant la semaine d’intégration dans le diocèse de Lamego comment les jeunes Portugais étaient très investis dans leur paroisse. Il y avait beaucoup de jeunes , certains avaient 14 ans et d’autres des jeunes travailleurs. Les familles d’accueil ont fait preuve d’une gentillesse incroyable, entièrement disponibles pour nous faire passer un très bon séjour.

Les JMJ sont un moment fort où on se retrouve démuni de pas mal de choses de notre quotidien. Tu apprends à vivre avec le strict minimum. Tu découvres que le confort du monde n’est pas si important que cela. J’ai beaucoup marché, debout ou assise par terre à même le sol, manger sur le pouce, souvent dehors, douche froide, dodo au sol, etc… Tout mon nécessaire pour  » bien » vivre durant deux semaines tenait dans une seule valise !! Démunie de beaucoup je me suis rendu compte qu’on avait pas besoin de grand chose pour être bien.

Il y a plein de beaux souvenirs dont le réveil du dimanche matin sous la musique techno-dance avec un DJ-prêtre !!! Mais mon plus beau souvenir reste cette rencontre avec cette très jeune fille lors du chemin de croix qui a été touché par la photo de Carlo Acutis que je portais dans ma petite pochette plastifiée devant moi. Elle avait l’air émerveillé et elle m’a sortie la photo de Sainte Thérèse de Lisieux qu’elle gardait dans son téléphone. Agréablement surprise, de voir une jeune » fan » de saints plutôt que des personnes comme Nabilla, Aya Nakamura ou Beyonce, elle m’a parlé de Don Bosco et du curé d’Ars. Elle était tellement enthousiaste en parlant d’eux, elle me disait qu’elle adorait lire la vie des saints, qu’elle en était très admirative.

Je garde dans le coin de ma tête cette citation de Mère Térésa : « Nous réalisons que ce que nous accomplissons n’est qu’une goutte dans l’océan. Mais si cette goutte n’existait pas dans l’océan, elle manquerait. » A moi maintenant d’agir et de me mettre au service des autres pour partager tout ce que j’ai reçu au cours de ces JMJ.

Je compte poursuivre l’aventure – Béatrice, 22 ans, Wissous, étudiante

Ces JMJ ont été pour moi une recherche personnelle autant que spirituelle. Poussée par l’envie irrésistible et vitale d’aller vers les autres et vers Dieu. Plutôt que d’attendre qu’ils entrent dans ma vie, j’ai décidé de partir à leur rencontre et d’enfin répondre aux questions de foi : Où sont mes frères chrétiens et qui sont-ils ? Quel est la place de Dieu dans ma vie ? Ce sont les premières paroles du pape, à son arrivée à Lisbonne, qui ont marqué mon voyage : « Dieu vous aime vous, pour qui vous êtes ». A partir de ce moment, cet amour inconditionnel, je l’ai vu dans toutes les personnes que j’ai rencontrées, sur tous les actes, toutes les paroles, tous les services rendus. Ce voyage au Portugal fut avant tout un pèlerinage dont chaque épreuve a été l’occasion de faire rayonner le partage et la fraternité, notamment lors de la longue marche ensoleillée, sous la canicule (presque 40° à l’ombre), vers la messe papale. Aux JMJ, peu importe vers où tu tournes le regard, tu verras une personne qui te sourit, un ami pour t’aider, quelqu’un qui te rappellera que toi aussi tu aimes et tu es aimé. En fin de compte, j’ai rencontré Dieu par surprise, là où je ne l’attendais pas : dans les yeux des chrétiens.

Aujourd’hui, je souhaite continuer de faire brûler ma foi par le souvenir concret de ce qu’elle m’apporte et son partage au quotidien dans un groupe de prière, une aumônerie ou une paroisse. L’amour de Dieu ne se vit pas seul, il grandit en nous grâce aux autres. Aujourd’hui, je souhaite continuer de propager le bonheur que j’ai ressenti durant ces JMJ à tous ceux que je rencontrerai, continuer de vivre librement et fièrement les valeurs qui me portent. Motivée par des personnes extraordinaires rencontrées durant ces JMJ, je compte poursuivre cette belle aventure et je partirai avec une joie ravivée à la rencontre de Dieu et des autres : à Taizé, au pavillon de l’OCH à Lourdes (où j’ai rencontré des personnes formidables, au Jubilé de Rome (en 2025), aux prochaines JMJ de Séoul (en 2027).

Une Eglise pour tous (poème) – Marie, 23 ans, Savigny-sur-Orge, étudiante

Les jeunes du monde ont tous entendu

L’appel de leur père
Alors avec lui comme repère
Vers le Portugal il se sont rendu
Tous se pressent
Au son de cette voix
Que tous entendent
A l’invitation du pape de se rejoindre
En août à Lisbonne
Sans une hésitation moindre
Ils y partent d’Essonne


Des journées que tous attendent
Joie, paix, espérance des jeunes
Qui du monde entier s’y rendent
Une première semaine
Une première expérience humaine
La joie des Portugais accueillant
Avec qui parler tout en mangeant
Ah, leur accueil si chaleureux
Ah, ces familles si bienveillante
Signe de l’amour de Dieu


Fraguas, Villa Nova, Lapa, Touro
Des villages tellement beaux
Des églises tellement décorées
Nous avons tellement dansé
Chanté, découvert et prié
Que de bon souvenir
Et l’envie de revenir
Moment d’un triste départ
Quelques larmes dans le car


Mais à Lisbonne on arrive
Le temps des Français sur la rive
La messe avec le patriarche
Après des heures de marche
Le bateau en panne
Puis le pape atterrit
Tant attendu au Parc Eduardo VII
On se presse pour une placette
A cinq cent mille on prie
En la Iglesia hay lugar para todos
Sustituyan los miedos por los sueños
Somos amados como somos
Un chemin de croix unique
Aux témoignages poignant
Cheminons avec Jésus en priant
Avec des danses évangéliques

Dis à Jésus pourquoi tu pleures
Jésus attend de nous consoler
Jésus avec nous pleure
Puis le dernier soir arrive
Un pèlerinage vers la messe
Une veillée au champ de la grâce
Où, comme Marie, on se lève
Avec l’aide de l’amour de Jésus
Seul chose gratuite
Nous marchons dans l’espérance
Le réveil avec les sons du padre
Un remix d’Alléluia qu’on ne peut oublier


Se levanta la juventud del papa
Pour la fin des JMJ de Lisboa
Une messe à un million cinq
Pour se rappeler de briller, écouter
Et ne pas craindre
Ah, les JMJ, que de rencontres
D’une jeunesse marchante
De villes accueillantes
De nouveaux amis
La redécouverte d’une église jeune
Et où il y a une place pour tous !

De ces JMJ, je retiens que Jésus m’aime – Miélandy 18 ans, Corbeil-Essonnes, lycéenne en ST2S

En arrivant à Lisbonne, je ne sais pas précisément pourquoi, mais j’ai demandé à Jésus : « Est-ce que tu m’aimes ? ». Avec un certain sentiment de culpabilité et de flou. Le lendemain j’ai reçu une première réponse. Il m’a aidé pour me rendre à une catéchèse, située à une heure de mon lieu d’hébergement, où se trouvait quelqu’un qui me tient à cœur. Des amies m’ont accompagné alors qu’elles n’étaient pas obligées d’y aller. L’une d’entre elles m’a dit : « On est là avec toi parce qu’on t’aime ». Cela m’a beaucoup touchée. J’y ai vu un signe de l’amour de Dieu.

Quelques jours plus tard, j’ai reçu un deuxième signe : j’ai retrouvé complètement par hasard quelqu’un que j’avais que j’avais rencontré à Pâques, cette année, à l’Abbaye d’Hautecombe, dans la communauté du Chemin Neuf. Nous étions très heureuses de nous retrouver au milieu de cette foule. La troisième fois, je pense que ça a été à travers le Chemin de croix en plusieurs langues qui m’a beaucoup touché. Il a été question des souffrances du monde actuel et cela m’a rejoint.

Autre signe marquant pour moi, la lettre que j’ai écrite à Dieu, une démarche proposée par le Chemin Neuf. Pendant que j’écrivais cette lettre, j’ai entendu des chants de louange hyper apaisant qui m’ont fait ressentir quelque chose. Peu de temps après, je me suis rendue à une catéchèse animée par le diocèse de Créteil. Une de mes amies, une sœur spirituelle, m’a donné son chapelet des JMJ, chapelet avec lequel elle avait prié depuis le début des JMJ. Un tellement beau cadeau !

Oui, au cours de ces JMJ, j’ai reçu quelque chose que je n’ai pas forcément l’habitude de recevoir : de l’affection, de l’amour, des marques d’attention et un réconfort de la part de Dieu à travers tous les liens d’amitié créés avant ou pendant les JMJ. La septième fois où Dieu a répondu à ma question c’est quand ma sœur spirituelle m’a retrouvée le dimanche, au Champ de la Grâce, parmi un million de personnes. Incroyable, mais vrai !

J’ai été très touchée par une parole prononcée lors d’une catéchèse sur le thème de la miséricorde, extraite du psaume 119 : « Dans ma détresse, j’ai crié vers le Seigneur et lui m’a répondu ». Ça m’a complètement parlé ce jour-là après toutes les réponses que j’ai reçues. En parallèle, j’ai pensé au verset d’évangile : « Heureux celui qui croit sans avoir vu », genre p’tit sentiment de culpabilité qui me disait : « T’as besoin de preuves pour savoir que Dieu t’aime, t’as pas honte ? ». Je rends grâce à Dieu pour tout ce que j’ai pu vivre et tout ce qu’il m’a montré à travers ces personnes rencontrées au JMJ. J’ai posé une question à Jésus et il m’a répondu plusieurs fois de manières différentes. Aujourd’hui, je n’ai qu’une envie : continuer à avancer petit à petit avec Jésus, renforcer ma relation avec lui, vivre d’autres événements d’Église et être volontaire un peu partout !

Je veux témoigner de la bonne nouvelle ! – Lucile, 23 ans, Epinay-sous-Sénart, étudiante

Durant ces JMJ, nous avons pu vivre l’échange, la spontanéité et la joie des rencontres, tout cela dans une grande simplicité. Ces journées m’ont confortée et encouragée dans la nécessité de témoigner et proclamer la Bonne Nouvelle.

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