Les membres de l’Action catholique ouvrière (ACO) de l’Essonne se sont retrouvés le12 février pour un temps de « retraite » à Savigny-sur-Orge. Sur le thème : « Le chemin se fait en marchant ».
Ce thème est apparu comme un point de départ à la suite d’une rencontre d’équipe en ACO. Une militante avait partagé avec son équipe le fait que pour elle, il n’y avait pas de hasard. « Ce n’est pas pour rien que les personnes sont sur ma route », avait-elle déclaré. « Rien n’est dû au hasard, c’est Dieu ou bien c’est l’Esprit-Saint ! » Lors de la matinée, les membres du mouvement ont pris le temps de lire le psaume 128 – Heureux ceux qui marchent suivant la loi du Seigneur – et le texte d’Évangile du jour saint Matthieu (5 17-37).
Ces lectures ont été suivies d’un temps en carrefours, évoquant nos chemin personnels ou collectifs. Sur notre chemin, nous faisons des rencontres, nous vivons des évènements qui font aller de l’avant, s’arrêter, bifurquer ou prendre de nouveaux chemins … Que voulons-nous partager de ces chemins ? Voici quelques expressions partagées lors de la mise en commun :
« Accueillir l’autre pour construire ensemble le nouveau chemin où le Christ fait route avec nous. Le chemin n’est pas toujours droit, mais c’est ensemble que nous voyons l’avenir. Notre histoire grandit en importance lorsque nous cheminons avec les autres, avec les petits, les faibles, les migrants, les personnes âgées ou isolées. »
« À chaque changement, de route, il faut être à l’écoute des autres. A la source de mon cheminement, c’est ma famille qui m’a donné le goût de la mission. »
Deux militants ont témoigné de leur chemin de vie :
« Je me suis retrouvé au chômage en 1994. Une dame m’a proposé de m’occuper des enfants pendant les retraites ACO. Une fois, je me suis intéressé à ce qui se disait dans ces groupes. J’ai intégré une équipe, il y avait beaucoup de gens engagés. Dans le même temps, j’ai essayé de m’intégrer à différents groupes de prières, mais j’ai finalement rejoint une équipe ACO à St Denis. Ça m’a apporté beaucoup de choses. J’ai proposé de mon côté de donner plus de place à la prière et au chant. »
« Sur le chemin de tous les jours, je suis souvent surprise. Aujourd’hui, je peux dire que je me sens dans la main de Dieu. Christ prend le visage des hommes pour nous dire Dieu. Cette chance énorme m’est confiée et il est normal que je la partage. Faire confiance dans le Christ et dans les hommes qui sont en face. La foi m’est confiée. Cette foi c’est grâce aux autres qu’elle peut être nourrie. Sans les autres, je ne peux pas avoir la foi. »
Une célébration eucharistique a clôturé la journée. Nous avons confié à Dieu nos prières :
« Père nous te confions tout ce que nous donnons et recevons les uns des autres, toutes ces petites choses qui remplissent notre quotidien. »
« Père, nous te confions par notre prière, nos dirigeants afin qu’ils puissent entendre ce qui se passe, le cri de la rue, le désespoir, la lutte. »
« Père nous te confions notre compassion pour les tragédies en Turquie et en Syrie. La solidarité internationale qui se met en place est le signe d’une fraternité universelle. »