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États généraux du patrimoine religieux 2023-2024
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États généraux du patrimoine religieux 2023-2024

La Conférence des évêques de France (CEF) lance des États généraux du patrimoine religieux. Cette démarche qui s’achèvera en décembre 2024, avec la réouverture de Notre-Dame de Paris, entend se consacrer à l’état du patrimoine religieux dans notre pays dans ses trois dimensions : immobilier, mobilier et immatériel. Comme les autres, notre diocèse est donc directement concerné.

La France est riche d’un patrimoine cultuel qui, par sa quantité, sa qualité et sa diversité, la place au deuxième rang mondial, après l’Italie, et assure une grande partie de sa renommée internationale. Il est un outil majeur de son attractivité touristique, de sa vitalité économique et de sa grandeur culturelle. En un mot, de son rayonnement. Mais la gestion et l’entretien de ce patrimoine, tout trésor national qu’il puisse être, n’est pas sans poser aujourd’hui de sérieuses questions, surtout aux collectivités locales propriétaires qui peinent à l’entretenir alors que dans le même temps son usage cultuel – ce pour quoi il a été conçu – se raréfie.

En lançant les États généraux du patrimoine religieux, l’Église de France entend manifester qu’elle prend toute sa part dans la réflexion commune sur l’avenir de ce patrimoine précieux auquel elle est très attachée, du fait de l’histoire mais aussi comme outil pastoral pour aujourd’hui. Le réseau des commissions diocésaines d’Art sacré est bien évidemment au cœur de ce dispositif qui entend regarder ce qui existe (grâce au travail d’inventaire qui sera effectué dans chaque église), interroger les différentes pratiques et valoriser ce qui doit l’être. La première phase consistera à la mise à jour de l’enquête « États des lieux des églises en France » datant de 2015 et initiée par la CEF, pour obtenir une actualisation des chiffres, diocèse par diocèse.

La deuxième phase étendra cette enquête au patrimoine mobilier : quels sont les diocèses qui ont pu réaliser leurs inventaires, ceux qui sont en cours et ceux qui n’en ont pas les moyens humains ou financiers. Enfin, la troisième phase portera sur le recensement de la diversité des usages des édifices cultuels du pays : usages caritatif et solidaire, éducatif et culturel, touristique et social, dans une optique respectueuse de la destination première des églises, celle du culte.

Dans le même temps, les États généraux du patrimoine religieux seront le cadre d’auditions de personnalités et d’institutions investies dans la protection, la sauvegarde et la valorisation du patrimoine religieux de notre pays. Elles pourront partager des pistes d’action pour assurer l’avenir et la pérennité de ce patrimoine spécifique.

Le calendrier de ces États généraux sera ponctué de rendez-vous qui permettront d’aborder la problématique du patrimoine religieux français par des biais complémentaires : le mécénat comme recours pour les collectivités propriétaires (qui n’ont souvent pas beaucoup de moyens), les églises et la création artistique, le patrimoine lié au pèlerinage vers St Jacques de Compostelle et son impact économique, le patrimoine cultuel et l’ouverture des scolaires à la culture religieuse. Notre diocèse pourra bien évidemment organiser des évènements autour de ces problématiques, en les personnalisant, afin que la réflexion colle le plus possible au terrain. Secteurs, paroisses, nous sommes tous concernés. Nous n’avons plus qu’à nous retrousser les manches !

Pour plus de renseignements : 01 60 91 17 00 / courriel

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