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<i>Fratelli Tutti</i> et les familles.
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Fratelli Tutti et les familles.

Mgr Éric de Moulins-Beaufort, Président de la CEF la présente comme « un grand texte dans la doctrine sociale de l’Eglise. La fraternité n’est pas une posture. Le Pape en décrit les différentes dimensions avec une grande liberté, comme le Christ. Il ne se laisse pas impressionner par les contraintes apparentes de ce monde. Il met sous les yeux de chacun les lieux où chacun risque de manquer à la fraternité. Tout le monde peut faire son examen de conscience : chaque personne, les entreprises, les familles, les États… Quel est le chemin pour passer d’une communication à tout vent à une fraternité véritable ? »
En ce qui concerne les familles, le Pape rappelle qu’elles sont « appelées à une mission éducative première et incontournable. Elles constituent le premier lieu où se vivent et se transmettent les valeurs de l’amour et de la fraternité, de la convivialité et du partage, de l’attention et du soin de l’autre. » (N°114).

Dans Amoris Laetitia, il avait déjà affirmé la famille comme premier lieu d’éducation et d’expérience de la fraternité : « En famille, entre frères, on apprend la cohabitation humaine […]. C’est précisément la famille qui introduit la fraternité dans le monde ! A partir de cette première expérience de fraternité, nourrie par les liens d’affection et par l’éducation familiale, le style de la fraternité rayonne comme une promesse sur toute la société » (AL n°194).
Il explicite au n°230 de Fratelli Tutti les processus de la fraternité au sein de la famille, et l’importance pour vivre l’amitié sociale de concevoir son rapport à la société comme membre de cette « famille humaine » : « Dans une famille, les parents, les grands-parents, les enfants sont de la maison ; personne n’est exclu. Si l’un d’eux a une difficulté, même grave, bien qu’il l’ait cherchée, les autres vont à son secours, le soutiennent ; sa douleur est partagée par tous. […] Dans les familles, tous contribuent au projet commun, tous travaillent pour le bien commun, mais sans annihiler chaque membre ; au contraire, ils le soutiennent, ils le promeuvent. Ils se querellent, mais il y a quelque chose qui ne change pas : ce lien familial. Les querelles de famille donnent lieu par la suite à des réconciliations. Les joies et les peines de chacun sont assumées par tous. Ça oui c’est être famille ! Si nous pouvions réussir à voir l’adversaire politique ou le voisin de maison du même œil que nos enfants, nos épouses, époux, nos pères ou nos mères, que ce serait bien ! Aimons-nous notre société ou bien continue-t-elle d’être quelque chose de lointain, quelque chose d’anonyme, qui ne nous implique pas, que nous ne portons en nous, qui ne nous engage pas ? »

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