Après une collecte 2022 qui n’a, malheureusement, pas pu répondre à toutes nos attentes, nous nourrissons de grands espoirs pour 2023. Tout juste lancée, la collecte 2023 doit nous permettre de revenir au niveau de 2021. C’est l’objectif que nous nous sommes fixé, afin que le denier puisse continuer à remplir sa mission première : assurer le traitement des prêtres ainsi que la rémunération des laïcs en mission ecclésiale et celle des salariés administratifs de notre diocèse.
Samedi 18 mars au matin, la Cathédrale de la Résurrection a accueilli prêtres responsables de secteur, trésoriers et moissonneurs afin de lancer officiellement la collecte du Denier 2023. À cette occasion, le service économat du Diocèse a livré plusieurs chiffres-clef relatifs à la collecte 2022. Malheureusement, ces chiffres ne sont pas bons et traduisent un net tassement des dons, tant en valeur qu’en volume de donateurs. Evidemment, l’année écoulée n’a pas été pas propice à la générosité tous azimuts, marquée qu’elle fut par la crise internationale et le spectre de l’augmentation du prix des énergies.
Pour la première fois depuis longtemps, le Denier, dont c’est pourtant l’objet principal, ne couvre pas l’ensemble de la masse salariale de notre diocèse. Un signal fort qui doit alerter chacun d’entre nous !
Communication ciblée
Fort de ce constat, quelles perspectives peut-on envisager en 2023 ?
À priori, la conjoncture économique globale ne va pas s’arranger, le contexte restant globalement anxiogène. Et pourtant, nous affichons un objectif ambitieux, qui n’est pourtant pas irréaliste : revenir au niveau de la collecte de 2021, ce qui représente 250 000 euros supplémentaires par rapport à 2022.
Comment ?
En continuant nos actions de communication ciblées auprès de ceux, qui, à un moment donné de leur vie, se tournent vers l’Église. Il peut s’agir de nouveaux mariés, de parents d’enfants catéchisés ou baptisés ; mais aussi de tous les fidèles qui assistent à la messe le dimanche et donnent à la quête sans forcément penser au denier.
Un chiffre, éloquent : l’an passé, seuls 35 % des catholiques pratiquants ont donné au denier. La marge de progression est donc énorme et nous permet d’espérer.
Nous allons également continuer d’encourager, grâce à une communication dédiée précise, le passage au prélèvement automatique. Ce mode de paiement, bien souvent indolore pour les donateurs qui peuvent ainsi lisser leur don sur l’année, présente en outre l’avantage de permettre au diocèse d’avoir davantage de visibilité sur sa trésorerie.
Pour soutenir nos actions, nous avons bien entendu et plus que jamais besoin de vous, en paroisse. En effet, au contact constant des paroissiens, vous êtes les premiers relais des actions que nous menons ; vous êtes à même d’identifier les nouveaux donateurs et de créer du lien avec eux. Il n’y a que vous qui pouvez réaliser ce travail de fourmi, ô combien important ! Alors, plus que jamais, nous comptons sur vous !