Le service diocésain de la Pastorale de la santé avec un groupe de pilotage de la fête de la Saint Luc a organisé pour la seconde année cette fête à Longpont-sur-Orge le 18 octobre.
St Luc est le patron des médecins et, par extension, de toute personne qui prend soin.
La pastorale de la santé, présente dans chaque secteur pastoral, est l’expression du souci de l’Eglise, qui veille à ce que le Corps du Christ n’oublie aucun de ses membres, en particulier ceux que le handicap, la maladie, le grand âge pourraient rendre « invisibles ». Nous avons pour mission d’aller à leur rencontre, que ce soit à domicile ou en institution (centre médico-social, EHPAD, hôpital…). Donc c’est une pastorale en sortie, hors les murs !
Dans sa mission spécifique, la Pastorale de la santé entre aussi en conversation avec les différents acteurs du « prendre soin », soit au niveau intra ecclésial, soit par le biais de partenariat avec les professions de santé.
Les actes de notre synode, notamment le décret 41, nous invitent à « organiser des temps de formation, de prière et de rencontre fraternelle, ouverts à tous, permettant une meilleure connaissance mutuelle ainsi que des échanges sur les activités des uns et des autres. » Dès 18h30, c’est dans cette dynamique synodale qu’une cinquantaine de personnes, de tout le diocèse, se sont retrouvées dans la salle paroissiale de Longpont. Elles ont, en petits groupes mixtes avec des professionnels et des visiteurs bénévoles, expérimenté l’écoute de l’autre dans ses joies et difficultés dans sa profession ou dans sa mission. Elles ont essayé de repérer dans les situations exposées l’action de Dieu, présent mais pas facile à saisir sur le moment.
Rassemblés autour de notre Evêque, Mgr Michel Pansard, que tous ensembles, nous avons rejoint la Basilique Notre Dame de Longpont pour rendre grâce pour toutes les œuvres de charité, œuvres du « prendre soin », qui se vivent en pastorale de la santé et chez les professionnels de santé du diocèse.
Plus d’une centaine de personnes ont reçu la bénédiction du Seigneur par les mains de notre Evêque, entouré de 3 prêtres et diacres du diocèse.
Les professionnels de la santé, médecins et paramédicaux actifs ou retraités, personnels du secteur médico-social et social, étudiants pour les filières médicales, sociales ou médico-sociales étaient représentés.
Les différentes branches de la pastorale de santé étaient aussi représentées :
- Bénévoles des hôpitaux et des EHPAD,
- Ceux qui vont à domicile en visite et/ou porter la communion,
- Visiteurs ou accompagnateurs de personnes en situation de handicap
Les services et mouvements qui prennent soin, qui visitent ou réfléchissent ont été cités :
- Hospitaliers de Lourdes, que ce soit par le biais de l’HNDL ou de LCE
- Le groupe diocésain qui réfléchit à la bioéthique
- Mouvements ou associations comme l’ORDRE de MALTE, les petits frères des Pauvres, la Société ST Vincent de Paul, le Secours catholique…
- Peut être aussi des associations non confessionnelles comme l’Associaiton des Soins Palliatifs, les visiteurs de malades en milieu hospitaliers…
Nous avons eu une pensée particulière pour tous les aidants de notre diocèse, qui, au jour le jour, prennent soin de leur proche.
Ensemble, de façon affichée ou non selon notre statut, nous essayons être présence aimante auprès nos frères et sœurs malades, âgés ou isolés.
Une Pastorale de la vulnérabilité, de l’humilité.
C’est donc, « cœurs brûlants et tous en chemin », pour reprendre le thème de la semaine missionnaire, que nous avons vécu cette messe de la St Luc, en une action de grâce pour :
- D’une part le travail et l’engagement des personnels de santé et médico sociaux,
- Et d’autre part, pour l’abnégation et l’engagement de tous les bénévoles qui restent présents et fidèles à l’appel pour la mission auprès des plus fragiles.
Nous avons eu la grâce d’avoir le groupe REJOICE qui, par ses chants et la musique, a rendu cette célébration entre plus priante et joyeuse. C’était BEAU.
Nous avons terminé cette BELLE ACTION DE GRACE par un temps de convivialité, d’échanges informels. Nous avons pris le temps de se RENCONTRER et faire un peu plus connaissance. La paroisse de Longpont nous a accueillis avec beaucoup d’hospitalité et de fraternité, présente jusqu’à la fermeture des portes de la Basilique.
Sois loué, Seigneur.
Florence COLLAY PERRARD,
Déléguée Diocésaine à la Pastorale Santé
Pourquoi Saint Luc est-il le patron des soignants
Luc est un médecin grec, né à Antioche, actuelle Turquie, et adorateur des idoles. Vers 49, il rencontre saint Paul qui lui parle de Jésus qui vient apporter le salut et la résurrection. Il se convertit au christianisme et suit Paul pendant dix-huit ans, jusqu’à son martyre à Rome en 67. Saint Paul parle de lui comme son « compagnon de voyage et éminent médecin ». Il est l’auteur du troisième évangile et du livre des Actes des apôtres. Dans le tétramorphe, il est représenté par un taureau (qui peut être ailé).
Au Moyen Âge, où toutes les corporations et corps de métiers se plaçaient sous la protection d’un saint patron, il était assez naturel que saint Luc, étant lui-même médecin, soit choisi par les médecins pour être le leur. Dès la création des premières facultés de médecine en France au XIIIe siècle, la rentrée a lieu le 18 octobre, jour de la Saint-Luc. Cette journée donnait parfois lieu à de grandes fêtes le célébrant, notamment à la faculté de médecine de Paris. Cette tradition a perduré jusqu’à la Révolution.