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Noël, la puissance cachée de l’amour
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Noël, la puissance cachée de l’amour

Dans quelques jours, nous allons avoir la grande joie de vivre Noël ! Et, au cours de la messe de la nuit, celle d’entendre Saint Luc nous inviter à une contemplation très intériorisée, comme une « préface » théologique à son Évangile.

Saint Luc interprète l’événement de la Nativité à la lumière de la prophétie de Michée (Mi 5, 1-4). Celui qui va naître est le « messie » que devait mettre au monde « une fille de Sion », « dans le plus petit des bourgs de Judée », au milieu des pauvres, dans la « ville de David ». Mais en fait, ce Messie est tout autre que ce qu’on attendait. On l’attendait puissant, riche, fort ! Et il vient impuissant, pauvre, faible.

On n’a pas idée, pour un Dieu, de se présenter en si modeste apparence, en ignorant tellement ses privilèges, en manquant totalement aux convenances divines, en semblant faire fi des cérémonies grandioses que la religion avait édifiées en son honneur ! Si tout cela ne compte pas pour Dieu, qu’est-ce donc qui compte pour lui ? Le mystère de Noël doit et devra toujours nous interroger.

 De notre côté, submergés par les informations spectaculaires et sensationnelles que déversent sur nous les médias, sommes-nous encore capables de « regarder » le « banal » où Dieu a choisi d’exister ? Le plus grand événement de l’histoire humaine vient de se produire : Désormais, Dieu est aussi un homme, Jésus ! Depuis cet instant-là, son sort est indéfectiblement lié au nôtre. Notre cause est devenue la sienne. Il est Emmanuel, « Dieu avec nous ». Tous les espoirs nous sont permis ! Et pourtant, cet événement n’est pas sensationnel : Dieu est dans une « mangeoire », dans une « crèche ». Étonnant, ce Dieu ! Provoquant, ce Dieu ! Il ne fait pas semblant d’être faible. Sur la paille de la crèche, comme sur le bois de la Croix, il nous révèle ce qu’il est : amour. A Noël, Dieu vient à nous, à chacun de nous, et cette « bonne nouvelle de joie » a une portée éminemment universelle.

 Alors, arrêtons de courir. Allons devant la crèche, y méditer sur cette puissance cachée, ce si grand amour qui se donne inconditionnellement. Osons nous approcher de lui dans notre pauvreté radicale : « Je te bénis, Père, d’avoir caché ces choses aux sages et aux savants, pour les révéler aux tout-petits » (Lc 10,21). Saint et joyeux Noël !

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