Votre Diocèse

Actualités

Baptisée dans la nuit de Pâques, Magali témoigne.
Catéchuménat

Baptisée dans la nuit de Pâques, Magali témoigne.

Le nombre d’adultes et d’adolescents baptisés à Pâques ne cesse de croître depuis deux ans selon une enquête publiée par la Conférence des évêques de France pendant la Semaine Sainte. Si toutes les tranches d’âges progressent, c’est chez les jeunes que la tendance se trouve la plus forte. Et ce qui est vrai pour la France s’est aussi vérifiée dans notre diocèse : 387 adultes et adolescents ont reçu le baptême cette année. Voici le témoignage de l’une de ces néophytes, baptisée à Orsay dans la nuit de Pâques.

« J’ai été baptisé dans la nuit de Pâques, le 30 mars à l’église d’Orsay, au cours d’une veillée pascale qui restera pour moi inoubliable. C’était magique ! Alors que j’étais très stressée quelques jours avant, j’ai vécu cette célébration dans la joie et la sérénité. J’étais prête. Je me suis sentie très entourée par mon mari et par ma famille. Même mon papa qui habite au Gabon était là avec moi. Je me suis senti en paix, avec la douce certitude d’avoir fait le bon choix. J’ai reçu ce soir-là les trois sacrements de l’initiation chrétienne : le baptême, la communion et la confirmation. Les choses se sont faites très simplement.

Issue d’une famille chrétienne, protestante, cela fait des années que je pratique au sein de l’Église catholique. Je m’y suis toujours sentie bien. Depuis que je suis étudiante, je vais à la messe tous les dimanches, je participe à des groupes de prière ou d’adoration eucharistique je vais en pèlerinage à Lourdes… J’étais bien, mais il me manquait quelque chose. J’ai commencé à cheminer vers le baptême peu de temps avant le confinement lié à l’épidémie de covid. Et comme j’étais très fatiguée, j’ai interrompu ma préparation avant de m’y remettre il y a deux ans.

Nous étions deux catéchumènes à nous retrouver régulièrement deux fois par mois pour partager autour d’un texte d’Évangile, pour échanger sur nos vies, sur nos joies et nos peines, et pour chercher à vivre en disciple du Christ au quotidien. Ces deux années de catéchuménat m’ont permis de mieux comprendre le Credo, les sacrements et de mieux percevoir le sens de la messe. J’ai aussi découvert qu’il ne servait à rien de faire des longues prières. Dieu connaît le fond de nos cœurs. Souvent, une simple phrase suffit : « Seigneur, je m’abandonne à toi ». J’ai découvert aussi quelle était ma phrase d’Évangile préférée : « Tout ce que vous voudriez que les autres fassent pour vous, faites-le pour eux, vous aussi : voilà ce que disent la Loi et les Prophètes. » C’est devenu mon programme de vie.

Le fait que je sois baptisée s’inscrit pour moi dans une continuité. Ce n’est pas un aboutissement pour moi, mais plutôt une étape dans ma marche vers Dieu. J’étais déjà très en lien avec l’Église catholique, mais maintenant je m’en sens membre à part entière. Je me sens à ma place, légère, et je prends la vie comme elle vient. Je participe maintenant aux réunions de néophytes. Ensemble, nous partageons autour d’un texte d’Évangile et nous nous soutenons quand des difficultés se font jour. Grâce à mes frères et sœurs dans la foi, je sais que Jésus marche avec moi et qu’il ne m’abandonnera jamais. En mourant sur la croix, il a pris sur lui tous mes péchés. Je sais qu’il me pardonne et qu’il m’aime telle que je suis. C’est de là que je tire ma force pour vivre. »

Magali Mengue, 37 ans, maman de deux enfants, contrôleur de gestion sociale.

Gif-sur-Yvette (Essonne)

Actualités du Diocèse

La Newsletter