l'Évêque

Paroles de l'Évêque

Édito de Noël

Édito de Noël

Nous vivons la fête de la Nativité de Jésus, le Seigneur de nos vies, comme un temps de fête de famille et de fraternité. Fête de famille et de fraternité large entre nous, fête de famille et de fraternité avec Celui qui vient et n’a pas craint de nous appeler ses frères.
Devant l’enfant déposé dans une mangeoire, une crèche, un enfant qui ne sait pas encore parler, nous reconnaissons la Parole véritable de Dieu faite chair, Dieu fait homme : Jésus.
Dieu ne fait pas semblant. Dieu est avec nous dans ce qu’il y a de plus fragile et faible, un enfant porteur de l’infini de Dieu. Par Lui, Dieu vient à nous, non avec souveraineté et puissance, mais avec la vulnérabilité d’un nouveau-né pour gagner nos cœurs et les convertir de l’intérieur.

Dieu ne fait pas semblant. Il prend des risques en Jésus, parole engagée de Dieu contre ce qui fait mal aux hommes. Il se remet aux mains des hommes, celles de Marie et de Joseph comme celles de ceux qui chercheront à se saisir de lui. Il se remet aussi entre nos mains. 
Sur les routes de l’histoire des hommes, semées d’embûches et de crises, de tristesses et d’angoisses mais aussi de joies et d’espoirs, de rêves et de projets, Il se fait notre compagnon.
Sa manière d’être Parole incarnée provoque notre façon d’être humain.

Le paradoxe de Noël est une invitation à un changement de regard, en ce temps de crise qui engendre de la souffrance et de l’inquiétude chez nombre de nos contemporains. Noël invite à vivre un temps de discernement, le choix d’un courage d’être et d’un renouvellement de notre façon de vivre personnellement, en famille, en communauté, en société.

Le paradoxe de Noël peut nous faire entendre l’actualité de la parole du prophète Michée en ce temps qui est le nôtre: « On t’a fait savoir, ô homme, ce qui est bon et ce que le Seigneur réclame de toi ; rien d’autre que de pratiquer la justice, aimer avec tendresse et marcher humblement avec le Seigneur ton Dieu. » Michée 6,8

Au seuil de l’année nouvelle et tout à la joie de Noël, je vous adresse, ainsi qu’à ceux qui vous sont proches, mes meilleurs vœux de paix, de santé, de confiance et de courage.

Fraternellement.

                                           + Michel Pansard
                                           Évêque d’Évry-Corbeil-Essonnes

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