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Sacrement

L’Onction des malades

L’Onction des malades

Jésus le Christ est un « médecin » qui va à la rencontre des personnes malades.
« Confessez donc vos péchés les uns aux autres, et priez les uns pour les autres afin d’être guéris. La supplication du juste agit avec beaucoup de force. »  Jc 5. 16

Le sacrement

Jésus, sur sa route, a rencontré de nombreuses personnes malades.

  • Il les a sorties de l’exclusion
  • Il les a guéries physiquement pour signifier leur guérison spirituelle
  • Il les a remises en route.

Jésus, par son Église, veut rencontrer les personnes malades et continuer ainsi sa mission. Le sacrement des malades est le nom de cette rencontre.

A qui est-il destiné ?

  • Aux personnes atteintes d’une maladie grave.
  • Aux personnes dépendantes et/ou d’un grand âge.
  • Aux personnes devant subir une opération mettant leur vie en danger.

Dans quel but ?

Une rencontre avec le Christ permet d’accueillir en soi son Esprit

  • Elle peut apporter une guérison physique (le corps est souvent sensible aux joies spirituelles)
  • Elle a pour but d’apporter une guérison spirituelle
  • Elle permet à la personne malade de se joindre à la souffrance du Christ pour participer à sa mission.

« Maintenant je trouve la joie dans les souffrances que je supporte pour vous ; ce qui reste à souffrir des épreuves du Christ dans ma propre chair, je l’accomplis pour son corps qui est l’Église. »  (Col 1. 24)

  • Elle soude la personne malade à la communauté des biens portants – en principe à leur paroisse… qui, par ce sacrement, s’engage à ne pas la laisser seule.
  • Elle prépare au don total de soi et au pèlerinage de la mort.

Comment cela se passe-t-il ?

    • Les lieux
  • À l’Église, lorsque l’assemblée est réunie. Souvent, une célébration est organisée le 11 février.
  • Dans un groupe, en famille, dans une pièce où l’on puisse se rassembler.
  • Dans une chambre d’EHPAD, d’hôpital ou chez soi.
    • Les acteurs 
  • Le Christ, rendu présent par un prêtre.
  • La personne malade. C’est pourquoi, en principe, on ne célèbre pas ce sacrement avec une personne qui n’a plus « sa conscience »… (même si, pendant longtemps, ce fut l’habitude… et c’est pourquoi on appelait alors ce sacrement l’extrême-onction) .
  • La communauté chrétienne ; Elle est réunie au moment de la bénédiction de l’huile des malades (voir ce mot), mais c’est un minimum. Un sacrement est toujours (dans la foi) un acte de la communauté. Il convient que la communauté soit toujours présente quand cela est possible. Il est recommandé que ce sacrement soit célébré au cours d’une messe.
  • Les proches. Il est bon, surtout si la communauté n’a pas été représentée autrement que par le prêtre, que des proches entourent la personne malade.
  • Ceux qui soignent, ceux qui aident la personne malade, si cela est possible.
    • La préparation spirituelle
  • Il existe dans notre diocèse un « Service évangélique des malades ». Il convient de demander à sa paroisse comment se mettre en rapport avec lui.
  • Normalement, la préparation spirituelle à la rencontre avec le Christ dans le sacrement des malades comporte le sacrement de Réconciliation.
  • Il est bon, pour la préparation immédiate, de méditer le texte de l’Évangile qui sera lu lors de la célébration.
    • Le déroulement
  • Si le sacrement est célébré en dehors de la messe, la célébration comporte :
    • Un signe de croix
    • Un accueil
    • Une prière de pénitence
    • Une prière
    • Une lecture biblique (de préférence l’Évangile)
    • Le célébrant, ensuite, impose les mains en silence.
    • La personne malade ouvre les mains dans un geste d’offrande confiante de soi-même.
    • Le célébrant lui fait une onction d’huile sur le front et sur la paume des mains. il dit : « Par cette onction sainte, que le Seigneur, en sa grande bonté, te réconforte par la grâce de l’Esprit-Saint. Ainsi, vous ayant libéré de tous vos péchés, qu’il vous sauve et vous relève. »
  • On peut dire le Notre Père et conclure.

Peut-on recevoir plusieurs fois ce sacrement ?

Oui, si la personne malade a été guérie de la maladie à cause de laquelle elle avait demandé le sacrement.
Oui, si la maladie s’est nettement aggravée.

Combien cela coûte-t-il ?

Rien, même s’il est convenable de penser à la vie matérielle des prêtres et de la communauté chrétienne à cette occasion.

Et après ?

Lorsque l’Église célèbre le sacrement des malades, les fidèles s’engagent vis-à-vis des personnes malades .

  • à les rencontrer et à les écouter
  • à prier pour elles
  • à leur porter l’Eucharistie
  • à leur donner des nouvelles de la communauté.

Lorsqu’une personne malade reçoit le sacrement des  malades, elle est invitée :

  • à renforcer ses liens avec le Christ
  • à prier pour ceux qu’elle aime et pour la communauté.

Questions

    • Faut-il avoir peur de proposer le sacrement des malades ?

Non ! Autrefois, proposer le sacrement des malades (qui s’appelait l’extrême-onction) était une manière de dire à une personne malade que sa fin était proche… et cela pouvait faire peur.
Aujourd’hui, le, sacrement des malades a retrouvé sa signification première : donner à la personne malade la certitude que le Christ l’accompagne, qu’elle n’est pas seule devant la souffrance et qu’elle continue à pouvoir être utile aux autres.

    • Faut-il proposer le sacrement de la Réconciliation avant le sacrement des malades ? 

Oui.
Etre en paix avec Dieu donne la force d’être en paix avec soi-même et avec son entourage.

    • Faut-il que ce soit un prêtre qui célèbre le sacrement des malades ?

Oui.
Certains peuvent être plus proches de la personne malade… mais le prêtre signifie la présence du Christ et de la communauté –le corps du Christ- tout entière.

Vocabulaire

  • L’onction : On appelle onction une application d’huile (sur le front, les mains…)
  • Huile des malades : une huile bénite par l’évêque pendant la semaine, avant Pâques (messe chrismale). Généralement, c’est de l’huile d’olive. 

Prière

« Seigneur,
Tu me sondes et me connais.

Tu sais ma douleur et mon angoisse.

Tu sais ma peur de gêner, d’être embarrassant.

Permets-moi de penser à toi,

d’accueillir ton Esprit,

de trouver dans la confiance en ton Fils

la certitude que j’ai du prix à tes yeux,
et que ma vie a un sens !
Seigneur, avec ton Fils, permets-moi de te dire

tous les jours de ma vie :

« Entre tes mains, je remets mon Esprit. »

Ce que dit le catéchisme de l’Eglise catholique

La grâce spéciale du Sacrement de l’Onction des malades a comme effets :

  • l’union du malade à la Passion du Christ, pour son bien et pour celui de toute l’Église ;
  • le réconfort, la paix et le courage pour supporter chrétiennement les souffrances de la maladie ou de la vieillesse ;
  • le pardon des péchés si le malade n’a pas pu l’obtenir par le sacrement de la Pénitence ;
  • le rétablissement de la santé, si cela convient au salut spirituel ;
  • la préparation au passage à la vie éternelle.

Liens pour en savoir plus

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Pour plus de renseignement dans notre diocèse, rendez-vous sur la page de la Pastorale de la Santé ou celle du Service Évangélique des Malades

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